Comprendre la COP - Contributions des Etats
Les Parties ont convenu de publier leurs Contributions Nationales (INDC) de Réduction des gaz à effet de serre (GES) à horizon 2025-2030.
L’Accord de Paris différencie les engagements des pays. Les pays développés se doivent de continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les pays en développement doivent progresser vers des objectifs de réduction ou de limitation de leurs émissions. En contrepartie, ils recevront un soutien financier.
Les pays les moins avancés (PMA) et les petits Etats insulaires seront libres de contribuer quand et comme ils le souhaitent.
L’Accord de Paris : des objectifs de réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2020
Un bilan global des contributions et de leur mise en œuvre sera fait en 2018, puis tous les cinq ans à partir de 2023, afin d'aider les Etats dans la révision de leur contribution.
Par exemple, les Etats-Unis, deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre après la Chine, ont l’intention de contribuer en réduisant de 26 à 28 % leurs émissions d’ici à 2025, comparativement aux chiffres de 2005.
La Chine, elle, prévoit notamment une afforestation, c’est-à-dire de nouveaux territoires plantés de forêts sur 40 millions d’hectares.
Concernant l’Union Européenne, elle prévoit de fournir 27% de sa consommation finale d’énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2025. L’UE vise également 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, comparativement aux chiffres de 1990.
Le Royaume du Maroc quant à lui, s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serres de 32% d’ici à 2030.
Il devra pour cela consentir un effort financier important et bénéficier d’un appui international, notamment à travers les mécanismes de la finance climat dont le fonds vert pour le climat.
En matière d’adaptation, le Maroc a déployé des efforts considérables.
En effet, entre 2005 et 2010, il a consacré 64% de ses dépenses climatiques à l’adaptation, ce qui équivaut à 9% des dépenses globales d’investissement.
Le Royaume a, par exemple, initié des projets importants en matière d’énergies renouvelables, qu’ils soient solaires ou éoliens.